lundi 8 septembre 2008

Remerciements:

Merci! Merci à toutes les personnes qui m'ont suivi dans cette aventure à travers le blog. Je pense aussi aux gens qui n'ont pas internet, et qui ont pris de mes nouvelles.

Merci à Bonux, le blogueur officiel. C'est grâce à lui que vous avez pu voir les étapes sur google earth, voir les vidéos. C'est aussi lui l'auteur de la mise en forme extraordinaire de ce blog, bien sympathique et agréable à regarder. Merci Bonux.

Merci à Noël et Anne pour le 1er week end passé ensemble. Quel soutien merveilleux de Noël pour bien commencer ce périple. Je pense aussi à Anne qui m'a emmené en voiture à Chateaulin, et quand elle est revenu sur Locminé chercher son homme bavard ;-) elle m'a délesté de mon matériel pas très utile.

Merci à mes parents du soutien toujours très présent.

Merci à tous les amis qui m'ont encouragé, notamment par leur visite à La Tranche sur Mer (extra!)

Merci à Aurélie (l'accueil à la Tranche, et la visite à Dompierre), et tout le soutien apporté.

Merci aux gens sympa, croisé sur la route (en particulié dédé et sa femme de Locminé, Pierre et Boubou les bretons de Guerno, Bertrand et Sabrina les yonnais et leur vélo fou, cyril le biarrot)

Pour terminer, je voudrai dédier ce périple à mon parrain, qui lui aussi à un objectif à atteindre. C'est par la rage de vaincre que je pense avoir gagné mon pari. Tu sais parrain, y a des fois, je voulais tout abandonner, marre de faire des efforts. Mais merde, je voulais aller au bout. Alors toi aussi, bats toi toujours,sans baisser les bras pour atteindre ton but. Même si c'est dur, je sais. C'est par l'envie de gagner que tu réussiras. Dans tous les cas, continu...

Pour toi Parrain

dimanche 7 septembre 2008

Pot d'arrivé!!!

Pour tout ceux qui souhaitent partager mon aventure, je vous invite chez mes parents pour un pot de l'amitié.

Au Programme:
- retransmissions des vidéos,
- verre de l'amitié avec en même temps toutes les photos en diaporama.

RDV ce dimanche 7 septembre 2008 à 19h00 chez mes parents (50 rue rosa luxemburg à la Roche sur Yon)

N'hésitez pas à venir, ce sera avec plaisir!

(j'arrive par le train pour 17h20 à la gare de la Roche)

Etape 15 après midi: Défi sportif réalisé!

Je repars d'Hosegor vers 15h30 après avoir pris mon temps pour manger et mettre à jour le blog. Je me dirige vers le Capbreton, très joli, suivi d'une magnifique piste cyclable qui longe un canal jusqu'à Tarnos.



En quittant Tarnos, c'était la dernière fois que je patinais sur de la piste. Maintenant, place à la ville pour rejoindre Biarritz.

Quel bordel, quelle circulation!!! Je fais atttention, mais les voitures roulent vite. J'ai quand m^me avec surprise des encouragements des gens qui ouvrent leur fenêtre, vraiment génial: « bravo, vous y êtes presque! »



Arrivé à Bayonne, je prends le BAB (la 4 voies qui passe par Bayonne Anglet Biarritz). Au bout de 5 minutes, une voiture me frôle de très prêt, là, j'ai eu la frousse. Je décide de suite de quiter le BAB. C'est un peu le basard pour retrouver son chemin, mais c'est quand même mieux.

D'un coup à la sortie d'un petit rond point, j'entend un coup de klaxonne! Qu'est ce qu'il se passe? Je ne gène pas pourtant. Je me retourne et je vois le chauffeur qui me fait un signe de bonjour. En se rapprochant de moi, je me dis: « Mais c'est pas possible! C'est Cyril, le biarrot! » C'est un gars qui a passé le BE roller avec moi, et avec qui j'ai bien sympathisé. On discute, et il me propose de dormir chez lui, à Bayonne, trop fort: j'accepte avec plaisir la proposition.



On s'échange les numéros de tel, et on se rappelle quand on a fini de dîner (lui et sa femme chez la belle mère, moi dans un super resto pour clôturer le périple)

Je continue ma route et je trouve enfin le panneau de Biarritz: quel joie, quel bonheur. Ca fait 2 semaines que je ne pense qu'à Biarritz. Je me prend en photo devant, une dame sort du Boucher pour me prendre aussi en photo. Je filme, et je trace vers la plage principale pour terminer.










Voilà, j'y suis! J'ai réussi mon pari! Trop de satisfaction! Là, je savoure.

samedi 6 septembre 2008

Etape 15: matin, me voici à Hoosegor, à 25 kms de Biarritz

Hier soir, j'ai mangé au restaurant du camping au côté d'un couple de la Roche sur Yon, Incroyable, surtout dans ce trou perdu de la France. Et encore plus fort, la tête du mec me disait quelque chose, ah mais bien sûr, c'est mon banquier!!! Trop marrant. Après mangé, on sympathise avec la serveuse et les 2 cuisiniers. Ca traine un peu et je me couche vers minuit dans ma tête installée sous le préau du restaurant (pratique, comme il pleut, rien n'ai mouillé.)



Dur, dur ce matin... Je pars vers 8h30, et il pleut encore. Je me motive pour avancer, pas facile. Alors je patine sans réfléchir, tête dans le goudron. Et en plus, j'ai toujours mal à ce pied gauche. J'essaye de ne pas y penser... Mine de rien j'avance, je suis déjà à Léon et je viens de faire 20kms.



Un petit détour à l'office de tourisme pour connaître la direction, et c'est reparti, toujourz sous la pluie. Arrivé au Vieux boucau, il ne pleut enfin plus (30kms quand même sous la flotte. Je croise une dame qui me dit que je ne suis qu'à 17kms de Hoosegor. Je décide d'y faire l'effort pour y manger. En chemin je croise des voitures immatriculées 64, ça me motive, Biarritz n'est plus très loin. Des 74 me klaxonne pour m'encourager, sympa, je suis en forme.

Je suis motivé, je monte les côtes sans trop de problèmes, même si je dépense de l'énergie. Ca y est, je suis tout près d'Hoosegor, je longe les plages de surfeurs, et je m'arrête sur la plage principale. Le drapeau est rouge, la mer est vraiment mauvaise. Ca n'empêche pas un surfeur de s'y aventurer. Il n'ira pas loin, il n'arrive pas à passer la barre où pourtant il a pied: il abandonne (choix raisonnable)





Et me voilà dans un restaurant pour manger et mettre à jour le blog.

Allez Romain, plus que 25kms!!!

vendredi 5 septembre 2008

Etape 14: matin excellent, après midi galère: 70kms

Je suis parti vers 9h00 du camping de Biscarosse ville en direction de Parentis. Dès le début, ma cheville gauche me fait mal: c'est sans doute dû à la chaussette supplémentaire que j'ai mise entre le roller et le coup de pied (pour soulager une autre douleur.) Et oui, ça y est, je commence à avoir mal aux pieds, surtout le gauche. J'enlève la chaussette, et je repars.

Mais surprise, une barre en alu se détache de la charrette: effectivement, je m'aperçois que je viens de perdre une goupille. Le problème est que j'en avais déjà perdu 2. (Je met 2 goupilles par barre). Jusque là, une goupille par barre, cela fonctionnait. Désormais sans, cela va être dur! Mais comment je vais faire maintenant? Attacher avec de la ficelle?
Je lève les yeux, et je me rend compte que je suis à 10mètres d'un magasin qui vend de l'outillage: énorme! J'en profite donc pour acheter des goupilles. Ouf, je suis sauvé!



J'ai bien paerdu une bonne demi heure, mais c'est pas grave: je roule donc vers Parentis, un episte qui longe la route. Et de Parentis à Mimizan, la piste est extraordinaire! Passage dans les bois en prime: génial, c'est le pied.

J'y rencontre même un gars encore plus fou que moi. Lui au moins, il a du mérite. Regardez le:



Et oui, il est bien en fauteuil roulant, et il parcours Münster – St Jacques de Compostelle (3000kms) Incroyable.

Je reprend ma route vers Mimizan, en passant par Gastes: super sympa avec le lac.
Mais de là à Mimizan, j'ai eu le vent de face, dur dur... Vivement Mimizan. J'y arrive enfin, et je croise un couple de cycliste fort sympathique. On discute et m'indique la route à suivre pour aller vers Mimizan plage, l'endroit où je veux aller manger.

Je traverse une belle forêt sur un revêtement tout neuf. Le soucis est qu'il y a beaucoup d'épinesz de pins dessus qui freine mon avancé. Et avec le vent assez fort, il pleut des épines de pins!!! Et tout d'un coup: « PAN! ». Je me dis: « non de non, on me tire dessus! Et oui la chasse est ouverte! » Je commence à gueuler pour faire signe aux chasseurs que je ne suis pas loin. Et oui je n'ai pas envie de me prendre du plomb dans les fesses. Mais je sentais aussi que la charrette était plus dure à tracter. Je me retourne et m'aperçoit qu'en fait, j'ai crevé, et que c'est ma chambre à air qui a explosée.

Je m'arrête, et en profite pour manger. Je constate les dégâts: pneu droit éclaté et chambre à air percé d'un trou d'un centimètre. Je répare d'une rustine la chambre en espérant qu'elle tienne. Ca marche mais je ne peux pas trop la gonfler, sinon elle sort du trou du pneu éclaté. Quel merde, j'avais bien besoin de ça....



Arrivé à Mimizan plage tant bien que mal, je cherche à vendeur et loueur de vélos. Impeccable, j'en trouve un, et me fourni 2 pneus neufs (de la marque KENDA, et non MICHELIN, dommage), ainsi que 2 chambres à air Michelin ce coup ci. Je répare tout ça, et repars enfin. Il est quand même 15h00.

Je prend une nouvelle piste direction Contis. Elle traverse la forêt et le revêtement est étroit et pas terrible. C'est dur, et en plus, j'ai de plus en plus mal au pied gauche. Allez faut tenir. J'arive à Contis. Là, j'ai le choix, soit la route départementale qui me mène à Lit et mixe, soit par une piste qui traverse la forêt et qui est plus long pour aller à Lit et Mixe. Je choisi la route. Quelle galère! 10Kms où le début est une énorme côte que je monte en 2 pauses, suivi d'une descente à pres de 50kms/h, et une autre côte que je monte en 3 pauses. Je suis fatigué, mes jambes sont lourdes. Et en plus, la route se dégrade de plus en plus. Arrivé à tel point qu'il est très difficile de patiner. Je crois que je peux décerner le prix de la route la plus pourri de Brest-Biarritz. C'est d'ailleurs incroyable de voir encore des routes pareil. Inutile de vous dire que je m'énerve.



Vivement Lit et Mixe. J'y décide de m'y arrêter pour camper. Je vois un office de tourisme, il est 17h45. Je vois les 2 hotesses qui me regardent. Ouf, je vais pouvoir leur demander la carte des pistes pour demain, et savoir où je peux dormir: génial! Et bien non, le bureau ferme à 17h30, pas de bol, j'ai le droit à 2 têtes me regardant, navré de pouvoir me répondre, à pourtant 2 ou 3 mètres qui nous séparent de la vitre. C'est quand même incroyable! Bravo et merci Lit et Mixe, je ne suis pas près d'oublier.

Maintenant, c'est repos, et il me reste quand même pas loin de 80 kms pour Biarritz, c'est pas gagné pour demain si j'ai pas mal d'emmerdement. On verra, mais j'aimerai vraiment y être pour demain.

Au fait, il est 19h30, il pleut à plein temps, ça commence...

jeudi 4 septembre 2008

Etape 13: le moral et le plaisir retrouvé malgré la pluie du matin



Je commence donc sous la pluie, quel bordel! Mais bon j'arrive à patiner quand même, avec mine de rien un bon rythme. 5Kms plus tard, une patte d'oie, j'hésite, je m'arrête et regarde la carte, je vais tout droit. Arrivé à Arès, je demande mon chemin à une personne, et évidemment je me suis planté.
Ca fait suer, mais le plus important est que la pluie s'est calmée.
Il fallait que je tourne à droite à la patte d'oie. Ne voulant pas faire demi tour, je trace pour récupérer ma route, et je me retrouve finalement en plein centre d'Arès. Et surprise, je vois les 2 randonneurs en vélo de la veille. On discute un moment, et on prend quelques photos. Ils m'indiquent enfin la bonne direction.



Je suis reparti vers Claouey. Et à partir du moment où j'ai rejoint la forêt de Cap Ferret, ce n'était que du bonheur. Je me suis remotivé: le cadre était vraiment sympa et le revêtement: un vrai billard. Génial, j'ai le sourire.
Au loin, je vois une biche traverser la piste au milieu des bois, trop fort. Quoique je n'étais pas trop tranquille non plus.
Et puis au bout de 30kms, la délivrance, Cap Ferret. Je m'y arrête pour déjeuner, et je regarde l'heure de la navette qui est à 14h30. Le problème est qu'elle me dépose qu'à Arcachon. Il n'y avait que cette possibilité, alors que j'aurai préféré que le bateau me dépose aux Moulles. Tant pis, je ferai plus de routes.



A l'embarcadère d'Arcachon, j'ai le plaisir de discuter avec un goupe de personnes, dont une vendéenne: sympa. Je repars, et je ne sais pas ce que j'ai, mais j'ai la patate. Je roule bien.

Arrivé aux abords de la dune du Pyla, je me prépare à affronter les montées si terrible. Et finalement, même si j'en ai quand même bien suée, je trouve que je m'en suis pas trop mal sorti. Je suis en forme, c'est bon ça.



Après les dunes, la piste est là encore magnifique, elle passe par la forêt et va jusqu'à Biscarosse plage. Je commence à en avoir un peu marre. Je me fait une mini pause et je repars en direction de Biscarosse ville. Et là, sur 10kms, de vrai montagnes russes. Là j'en ai vraiment bavé, mais j'ai fourni mon dernier effort pour arrivé jusqu'à cette ville. Arrivé enfin, je fais mes courses, et je me trouve un camping.

Demain, debout 7h00, départ 8h30, et on verra où j'atterrirai.

Romain dans le journal

Pour les personnes qui n'auraient pas le journal, voici les exploits de Romain dans un article de Ouest France du 03/09/08.