lundi 8 septembre 2008

Remerciements:

Merci! Merci à toutes les personnes qui m'ont suivi dans cette aventure à travers le blog. Je pense aussi aux gens qui n'ont pas internet, et qui ont pris de mes nouvelles.

Merci à Bonux, le blogueur officiel. C'est grâce à lui que vous avez pu voir les étapes sur google earth, voir les vidéos. C'est aussi lui l'auteur de la mise en forme extraordinaire de ce blog, bien sympathique et agréable à regarder. Merci Bonux.

Merci à Noël et Anne pour le 1er week end passé ensemble. Quel soutien merveilleux de Noël pour bien commencer ce périple. Je pense aussi à Anne qui m'a emmené en voiture à Chateaulin, et quand elle est revenu sur Locminé chercher son homme bavard ;-) elle m'a délesté de mon matériel pas très utile.

Merci à mes parents du soutien toujours très présent.

Merci à tous les amis qui m'ont encouragé, notamment par leur visite à La Tranche sur Mer (extra!)

Merci à Aurélie (l'accueil à la Tranche, et la visite à Dompierre), et tout le soutien apporté.

Merci aux gens sympa, croisé sur la route (en particulié dédé et sa femme de Locminé, Pierre et Boubou les bretons de Guerno, Bertrand et Sabrina les yonnais et leur vélo fou, cyril le biarrot)

Pour terminer, je voudrai dédier ce périple à mon parrain, qui lui aussi à un objectif à atteindre. C'est par la rage de vaincre que je pense avoir gagné mon pari. Tu sais parrain, y a des fois, je voulais tout abandonner, marre de faire des efforts. Mais merde, je voulais aller au bout. Alors toi aussi, bats toi toujours,sans baisser les bras pour atteindre ton but. Même si c'est dur, je sais. C'est par l'envie de gagner que tu réussiras. Dans tous les cas, continu...

Pour toi Parrain

dimanche 7 septembre 2008

Pot d'arrivé!!!

Pour tout ceux qui souhaitent partager mon aventure, je vous invite chez mes parents pour un pot de l'amitié.

Au Programme:
- retransmissions des vidéos,
- verre de l'amitié avec en même temps toutes les photos en diaporama.

RDV ce dimanche 7 septembre 2008 à 19h00 chez mes parents (50 rue rosa luxemburg à la Roche sur Yon)

N'hésitez pas à venir, ce sera avec plaisir!

(j'arrive par le train pour 17h20 à la gare de la Roche)

Etape 15 après midi: Défi sportif réalisé!

Je repars d'Hosegor vers 15h30 après avoir pris mon temps pour manger et mettre à jour le blog. Je me dirige vers le Capbreton, très joli, suivi d'une magnifique piste cyclable qui longe un canal jusqu'à Tarnos.



En quittant Tarnos, c'était la dernière fois que je patinais sur de la piste. Maintenant, place à la ville pour rejoindre Biarritz.

Quel bordel, quelle circulation!!! Je fais atttention, mais les voitures roulent vite. J'ai quand m^me avec surprise des encouragements des gens qui ouvrent leur fenêtre, vraiment génial: « bravo, vous y êtes presque! »



Arrivé à Bayonne, je prends le BAB (la 4 voies qui passe par Bayonne Anglet Biarritz). Au bout de 5 minutes, une voiture me frôle de très prêt, là, j'ai eu la frousse. Je décide de suite de quiter le BAB. C'est un peu le basard pour retrouver son chemin, mais c'est quand même mieux.

D'un coup à la sortie d'un petit rond point, j'entend un coup de klaxonne! Qu'est ce qu'il se passe? Je ne gène pas pourtant. Je me retourne et je vois le chauffeur qui me fait un signe de bonjour. En se rapprochant de moi, je me dis: « Mais c'est pas possible! C'est Cyril, le biarrot! » C'est un gars qui a passé le BE roller avec moi, et avec qui j'ai bien sympathisé. On discute, et il me propose de dormir chez lui, à Bayonne, trop fort: j'accepte avec plaisir la proposition.



On s'échange les numéros de tel, et on se rappelle quand on a fini de dîner (lui et sa femme chez la belle mère, moi dans un super resto pour clôturer le périple)

Je continue ma route et je trouve enfin le panneau de Biarritz: quel joie, quel bonheur. Ca fait 2 semaines que je ne pense qu'à Biarritz. Je me prend en photo devant, une dame sort du Boucher pour me prendre aussi en photo. Je filme, et je trace vers la plage principale pour terminer.










Voilà, j'y suis! J'ai réussi mon pari! Trop de satisfaction! Là, je savoure.

samedi 6 septembre 2008

Etape 15: matin, me voici à Hoosegor, à 25 kms de Biarritz

Hier soir, j'ai mangé au restaurant du camping au côté d'un couple de la Roche sur Yon, Incroyable, surtout dans ce trou perdu de la France. Et encore plus fort, la tête du mec me disait quelque chose, ah mais bien sûr, c'est mon banquier!!! Trop marrant. Après mangé, on sympathise avec la serveuse et les 2 cuisiniers. Ca traine un peu et je me couche vers minuit dans ma tête installée sous le préau du restaurant (pratique, comme il pleut, rien n'ai mouillé.)



Dur, dur ce matin... Je pars vers 8h30, et il pleut encore. Je me motive pour avancer, pas facile. Alors je patine sans réfléchir, tête dans le goudron. Et en plus, j'ai toujours mal à ce pied gauche. J'essaye de ne pas y penser... Mine de rien j'avance, je suis déjà à Léon et je viens de faire 20kms.



Un petit détour à l'office de tourisme pour connaître la direction, et c'est reparti, toujourz sous la pluie. Arrivé au Vieux boucau, il ne pleut enfin plus (30kms quand même sous la flotte. Je croise une dame qui me dit que je ne suis qu'à 17kms de Hoosegor. Je décide d'y faire l'effort pour y manger. En chemin je croise des voitures immatriculées 64, ça me motive, Biarritz n'est plus très loin. Des 74 me klaxonne pour m'encourager, sympa, je suis en forme.

Je suis motivé, je monte les côtes sans trop de problèmes, même si je dépense de l'énergie. Ca y est, je suis tout près d'Hoosegor, je longe les plages de surfeurs, et je m'arrête sur la plage principale. Le drapeau est rouge, la mer est vraiment mauvaise. Ca n'empêche pas un surfeur de s'y aventurer. Il n'ira pas loin, il n'arrive pas à passer la barre où pourtant il a pied: il abandonne (choix raisonnable)





Et me voilà dans un restaurant pour manger et mettre à jour le blog.

Allez Romain, plus que 25kms!!!

vendredi 5 septembre 2008

Etape 14: matin excellent, après midi galère: 70kms

Je suis parti vers 9h00 du camping de Biscarosse ville en direction de Parentis. Dès le début, ma cheville gauche me fait mal: c'est sans doute dû à la chaussette supplémentaire que j'ai mise entre le roller et le coup de pied (pour soulager une autre douleur.) Et oui, ça y est, je commence à avoir mal aux pieds, surtout le gauche. J'enlève la chaussette, et je repars.

Mais surprise, une barre en alu se détache de la charrette: effectivement, je m'aperçois que je viens de perdre une goupille. Le problème est que j'en avais déjà perdu 2. (Je met 2 goupilles par barre). Jusque là, une goupille par barre, cela fonctionnait. Désormais sans, cela va être dur! Mais comment je vais faire maintenant? Attacher avec de la ficelle?
Je lève les yeux, et je me rend compte que je suis à 10mètres d'un magasin qui vend de l'outillage: énorme! J'en profite donc pour acheter des goupilles. Ouf, je suis sauvé!



J'ai bien paerdu une bonne demi heure, mais c'est pas grave: je roule donc vers Parentis, un episte qui longe la route. Et de Parentis à Mimizan, la piste est extraordinaire! Passage dans les bois en prime: génial, c'est le pied.

J'y rencontre même un gars encore plus fou que moi. Lui au moins, il a du mérite. Regardez le:



Et oui, il est bien en fauteuil roulant, et il parcours Münster – St Jacques de Compostelle (3000kms) Incroyable.

Je reprend ma route vers Mimizan, en passant par Gastes: super sympa avec le lac.
Mais de là à Mimizan, j'ai eu le vent de face, dur dur... Vivement Mimizan. J'y arrive enfin, et je croise un couple de cycliste fort sympathique. On discute et m'indique la route à suivre pour aller vers Mimizan plage, l'endroit où je veux aller manger.

Je traverse une belle forêt sur un revêtement tout neuf. Le soucis est qu'il y a beaucoup d'épinesz de pins dessus qui freine mon avancé. Et avec le vent assez fort, il pleut des épines de pins!!! Et tout d'un coup: « PAN! ». Je me dis: « non de non, on me tire dessus! Et oui la chasse est ouverte! » Je commence à gueuler pour faire signe aux chasseurs que je ne suis pas loin. Et oui je n'ai pas envie de me prendre du plomb dans les fesses. Mais je sentais aussi que la charrette était plus dure à tracter. Je me retourne et m'aperçoit qu'en fait, j'ai crevé, et que c'est ma chambre à air qui a explosée.

Je m'arrête, et en profite pour manger. Je constate les dégâts: pneu droit éclaté et chambre à air percé d'un trou d'un centimètre. Je répare d'une rustine la chambre en espérant qu'elle tienne. Ca marche mais je ne peux pas trop la gonfler, sinon elle sort du trou du pneu éclaté. Quel merde, j'avais bien besoin de ça....



Arrivé à Mimizan plage tant bien que mal, je cherche à vendeur et loueur de vélos. Impeccable, j'en trouve un, et me fourni 2 pneus neufs (de la marque KENDA, et non MICHELIN, dommage), ainsi que 2 chambres à air Michelin ce coup ci. Je répare tout ça, et repars enfin. Il est quand même 15h00.

Je prend une nouvelle piste direction Contis. Elle traverse la forêt et le revêtement est étroit et pas terrible. C'est dur, et en plus, j'ai de plus en plus mal au pied gauche. Allez faut tenir. J'arive à Contis. Là, j'ai le choix, soit la route départementale qui me mène à Lit et mixe, soit par une piste qui traverse la forêt et qui est plus long pour aller à Lit et Mixe. Je choisi la route. Quelle galère! 10Kms où le début est une énorme côte que je monte en 2 pauses, suivi d'une descente à pres de 50kms/h, et une autre côte que je monte en 3 pauses. Je suis fatigué, mes jambes sont lourdes. Et en plus, la route se dégrade de plus en plus. Arrivé à tel point qu'il est très difficile de patiner. Je crois que je peux décerner le prix de la route la plus pourri de Brest-Biarritz. C'est d'ailleurs incroyable de voir encore des routes pareil. Inutile de vous dire que je m'énerve.



Vivement Lit et Mixe. J'y décide de m'y arrêter pour camper. Je vois un office de tourisme, il est 17h45. Je vois les 2 hotesses qui me regardent. Ouf, je vais pouvoir leur demander la carte des pistes pour demain, et savoir où je peux dormir: génial! Et bien non, le bureau ferme à 17h30, pas de bol, j'ai le droit à 2 têtes me regardant, navré de pouvoir me répondre, à pourtant 2 ou 3 mètres qui nous séparent de la vitre. C'est quand même incroyable! Bravo et merci Lit et Mixe, je ne suis pas près d'oublier.

Maintenant, c'est repos, et il me reste quand même pas loin de 80 kms pour Biarritz, c'est pas gagné pour demain si j'ai pas mal d'emmerdement. On verra, mais j'aimerai vraiment y être pour demain.

Au fait, il est 19h30, il pleut à plein temps, ça commence...

jeudi 4 septembre 2008

Etape 13: le moral et le plaisir retrouvé malgré la pluie du matin



Je commence donc sous la pluie, quel bordel! Mais bon j'arrive à patiner quand même, avec mine de rien un bon rythme. 5Kms plus tard, une patte d'oie, j'hésite, je m'arrête et regarde la carte, je vais tout droit. Arrivé à Arès, je demande mon chemin à une personne, et évidemment je me suis planté.
Ca fait suer, mais le plus important est que la pluie s'est calmée.
Il fallait que je tourne à droite à la patte d'oie. Ne voulant pas faire demi tour, je trace pour récupérer ma route, et je me retrouve finalement en plein centre d'Arès. Et surprise, je vois les 2 randonneurs en vélo de la veille. On discute un moment, et on prend quelques photos. Ils m'indiquent enfin la bonne direction.



Je suis reparti vers Claouey. Et à partir du moment où j'ai rejoint la forêt de Cap Ferret, ce n'était que du bonheur. Je me suis remotivé: le cadre était vraiment sympa et le revêtement: un vrai billard. Génial, j'ai le sourire.
Au loin, je vois une biche traverser la piste au milieu des bois, trop fort. Quoique je n'étais pas trop tranquille non plus.
Et puis au bout de 30kms, la délivrance, Cap Ferret. Je m'y arrête pour déjeuner, et je regarde l'heure de la navette qui est à 14h30. Le problème est qu'elle me dépose qu'à Arcachon. Il n'y avait que cette possibilité, alors que j'aurai préféré que le bateau me dépose aux Moulles. Tant pis, je ferai plus de routes.



A l'embarcadère d'Arcachon, j'ai le plaisir de discuter avec un goupe de personnes, dont une vendéenne: sympa. Je repars, et je ne sais pas ce que j'ai, mais j'ai la patate. Je roule bien.

Arrivé aux abords de la dune du Pyla, je me prépare à affronter les montées si terrible. Et finalement, même si j'en ai quand même bien suée, je trouve que je m'en suis pas trop mal sorti. Je suis en forme, c'est bon ça.



Après les dunes, la piste est là encore magnifique, elle passe par la forêt et va jusqu'à Biscarosse plage. Je commence à en avoir un peu marre. Je me fait une mini pause et je repars en direction de Biscarosse ville. Et là, sur 10kms, de vrai montagnes russes. Là j'en ai vraiment bavé, mais j'ai fourni mon dernier effort pour arrivé jusqu'à cette ville. Arrivé enfin, je fais mes courses, et je me trouve un camping.

Demain, debout 7h00, départ 8h30, et on verra où j'atterrirai.

Romain dans le journal

Pour les personnes qui n'auraient pas le journal, voici les exploits de Romain dans un article de Ouest France du 03/09/08.

Etape 13: il pleut toujours vers le bassin d'Arcachon.

Bon, et bien il pleut toujours... Tant pis, il faut faire avec. Je vais partir vers 10h00 et je vais rouler le plus loin possible aujourd'hui. Je risque de ne pas aller très loin avec ces conditions météo. En plus, vu qu'il a plu toute la journée d'hier, mes roulements ont pris l'eau et ne sont pas aussi performant. Je voulais les huiler, mais comme un con, j'ai oublié l'huile. J'ai cependant d'autres roulements neufs que je mettrais lorsque le soleil reviendra, s'il revient un jour.

J'ai donc choisi d'arrivé à Biarritz non pas Vendredi, mais samedi (avec ces conditions là, je ne peux vraiment pas faire autrement.

N'oubliez pas dimanche, un pot d'arrivée nous attend!!!

(je mettrai les photos de l'étape d'hier quand je trouverai une meilleure connexion)

Je vous donne des infos ce midi.

mercredi 3 septembre 2008

Itinéraire de fin de périple

Je ne sais pas encore si j'arriverai vendredi ou samedi. Il me reste plus de 200kms... normalement en 2 jours, ça risque d'être dur. Au pire, je patinerai aussi samedi 6 septembre.

Jeudi: Le Porge-Mirmizan
Vendredi: Mirmizan-Biarritz (si possible)

Etape 12: Montalivet-Le Porge: une vrai galère sous la pluie

De la pluie, de la pluie, que de la pluie tout au long du parcours. A partir du camping municipal de Montalivet, la pluie était relativement fine, c'était donc largement patinable; Je dirais même plus, je trouvais ça agréable de patiner sous ce crachin. Je préférais ce temps là à la chaleur que j'ai connu sur les étapes vendéennes.

Je patine avec un bon rythme vers Hourtin, sur de la très bonne piste. Le seul inconvénient était la longueur à perte de vue des lignes droite, pas très motivant. Arrivé à Hourtin, je ne savais pas à quoi m'attendre comme revêtement: sur la carte ce n'était plus les belles pistes cyclables super larges. En fait, c'était très bien: je patinais sur une route forestière en direction de Carcans. La route était encore plus large, normal, pour la circulation des véhicules de service, et en plus vêtu d'un magnifique revêtement. Il pleut toujours...



A 7 kms de Carcans, catastrophe, le revêtement se dégrade. J'ai le droit à un bon massage de pied, pour une demi heure: quelle merde!

Arrivé à Carcans, la pluie s'intensifie un peu, mais cela reste jouable, je continu vers Maubuisson. J'attaque alors les montagnes russes. En roller normaux ça doit être extraordinaire, mais avec une charrette aux fesse, ça l'ai beaucoup moins. Ca monte, ça descend, et ça monte encore plus, et ça descend, puis ça monte énormément, et là, grosse averse. Mais quand je dis grosse averse, c'est grosse averse de chez grosse averse. Pas le choix, je m'arrête sous un arbre, en pleine forêt. Mais je me mouille encore, alors je décidee de me faire un abris de fortune. Je sors ma tente, et- je la déplie sur les branches afin que je puisse m'y réfugier. Ca marche, je peux m'abriter.



Je prend alors le temps de manger, en attendant que la pluie se calme. Une fois mangé, je bricole mon frein afin qu'il tienne sur mon roller (j'ai perdu l'autre en route, car je l'avais mal accroché.

La pluie se calme, je repars. Malheureusement, la piste glisse, j'ai du mal à pousser avec les jambes. Je perd donc de l'énergie pour rien. Je n'avance plus, et en plus ça monte... Je m'énerve. J'essaye de rester calme, mais je m'énerve. J'ai envie d'arrêter, de me dire tant pis, je ne pourrai pas terminer, et je n'irai pas à Biarritz. Non! Il faut tenir. C'est là que le mental joue! Et la partie psychologique est importante. Je me motive, enfin j'essaye tant bien que mal...



Noël m'appelle, et me rassure. Grand tonton et grande tata de Darna m'appellent aussi pour m'encourager: je repars, pas vite, mais je repars. A chaque montée, je bloque, je m'arrête pour souffler: Merde ça GLISSE, bordel de m...... je reste calme.

Les montagnes russes se termine enfin, et je rejoint la piste cyclable de Lacanau, un piste que je connaissait déjà puçsque j'ai patiner dessus le week end du 15 août avec Aurélie. Du coup, je suis remotivé, la piste est bonne et surtout plate: ça y est c'est reparti, je patine. Je croise même le camping où l'on avait passé notre petit week end: ça me remotive!



Quelques kms plus loin, Christophe de Mérignac m'appelle. Il me demande où je suis, et décide quand même de patiner un bout de chemin avec moi, sympa. En fait il a compris que je baissais les bras lorsqu'il m'a appelé à midi pour savoir où j'étais. Il a fait un détour pour me rebooster, vraiment sympa (un mec que je ne connais pourtant pas). On se rejoint un peu après Lacanau ville, et on patine ensemble vers Le Porge. Il me fait plaisir, il veut tracter la charrette (merci).



A Porge, on prend un café (merci d'ailleurs pour le café). Vu l'heure, et vu l'effort que j'ai fait depuis ce matin, je prend la décision de dormir ici.

Vraiment pas de bol, je ne trouve pas le camping pourtant indiqué. Je m'énerve encore, et fini par demandé à quelqu'un qui était dans son jardin. Il m'indique quelques campings puis fini par me proposer de m'y emmener, vu dans la galère où j'étais.
Avant ça, j'ai même le droit de boire un café: extra. Me voici dans sa voiture sur les routes des campings, pas simple, mais on fini par en trouver un bien sympathique. Il m'y dépose, et repars. Au fait, merci Eric (quel sympathie là encore, ça fait plaisir qu'il y a encore plein de monde si chalheureux et accueillant).



Je prend alors le temps, de m'installer et surtout d'y faire une lessive suivi d'un sèche linge (enfin du linge bien propre et bien sec.

Demain, départ à 7h30, en espérant prendre la navette du cap ferret de 11h.

Etape 11 après midi: Soulac-Montalivet

Parti de 16h00 de Soulac, je me dirige vers Montalivet. La piste est bonne, mais les jambes sont fatigués. Le cadre est vraiment sympa.

Arrivé à Montalivet, je m'arrête faire une pause devant la mer. Et puis, je repars, mais pas pour longtemps. Trop crevé, enfin faut dire que j'ai commencé à patiner à 6h45 du matin, je décide de camper là.

Une bonne nuit de sommeil m'attend. Mais avant, je me fais un bon repas chaud avec les courses faites au petit supermarché. En prime, je me tape une bonne bouteille de vin rouge du médoc achetée au marché de Soulac chez un vrai caviste: excellent!

mardi 2 septembre 2008

En direct de Soulac sur mer

Je suis actuellemnt à Soulac, tout se passe bien, je termine ma grande pause avant de repartir pour Hourtin, voire même un peu plus.

Les prévisions des étapes:
mercredi: Hourtin, Biscarosse plage
Jeudi: Biscarosse plage, St Girons
Vendredi: St Girons, Biarritz

La fin arrive, la fin arrive, allez, faut pas craquer...

En direct du bac de Royan (déjà 40kms)

Me voici enfin à Royan pour prendre le bac. En fait je prend celui de 11h00. Je me suis dépêché ce matin, mais ce n'étais pas jouable pour celui de 9h30.

Levé à 5h30 du camping, je suis parti à 6h45 avec les lumières (lampe frontale et lumière arrière de Gilles, ainsi que le gilet jaune.

Ah si, grande nouveauté ce matin, la corde à linge intégrée à la charrette. Sypa, par contre sans pince à linge, j'ai perdu 2 paires de chaussettes (c'était pourtant évident)



Le départ de la piste de Ronce les bains est une catastrophe, le revêtement est bien pourri, et je n'avance du coup pas très vite.

Mais aux environ de la Palmyre, que du bonheur, du vrai goudron bien lisse. Quel plaiisr. Et je roule dans la forêt, dans les dunes, et au bord de l'océan. A partir de là, j'ai diminué mon rythme et j'ai tout simplement profité du paysage: génial!





Là, j'attend le bac dans un café qui propose le Wifi (je bois un grand café et mange une bonne salade de fruit.)



Allez, je me dépêche sinon je vais louper le bateau.

A ce soir

lundi 1 septembre 2008

Les vidéos en ligne

Bonsoir à tous...

En plus de prendre des photos, Romain à fait quelques vidéos de son périples.
Vous pouvez maintenant les retrouver dans la barre de droite.

Plusieurs vidéos sont disponibles, les unes à la suite des autres. Pour accéder directement à celle qui vous intéresse, il vous suffit d'utiliser le bouton le plus à gauche de la barre de contrôle (comme pour ouvrir un lecteur CD !!!).

Les temps de chargement sont encore assez longs, je vais essayer d'améliorer tout ça.

Allez bon film et bon courage à Romain.

BoNuX

Etape 10: La Rochelle-Marennes: 75kms

En fait je suis parti de Dompierre sur mer pour rejoindre Ronces les bains exactement. Je n'ai pas pu aller jusqu'à Royan, trop long. Et je suis encore une fois parti trop tard le matin. Peut être qu'un jour j'arriverai à partir de bonne heure.

Ce matin, je n'étais pas extrêmement motivé, et en plus, je ne sais pas pourquoi, j'étais énervé. Et pour couronner le tout, j'avais les jambes en compote, qui n'avançaient pas. A 5kms, je manque tout juste de me crouter par terre à cause du frein. Je m'arrête, énervé, je balance les bâtons (excusez moi les parents pour vos bâtons, mais ça fais du bien!!!) Je coupe un peu le frein pour qui ne touche plus le sol. Je me calme un peu et je repars.

Et c'est à partir de la Jarrie que je retrouve mes forces. Heureusement puisqu'une bonne montée m'attendait sagement de la Croix chapeau vers thairié. Arrivé à Ballon, je fais une petite pause, et je demande à des gens mon chemins, s'il est jouable de passer par le canal de Charras au lieu de prendre la grande route.Elle me dit que oui, alors je tente le coup. Et j'ai bien fait, je me suis régalé. Quel plaisir de patiner le long du canal. Et le revêtement était patinable.



Je m'arrête un peu plus loin à 3 kms de Rochefort pour déjeuner. Je ne prend que ¾ d'heure. Et sympa, un voisin m'invite à prendre un café. J'en profite pour lui laisser ma poubelle du casse croute. Je repars.

Par chance, Rochefort est bien équipé en piste cyclable, je traverse la ville jusqu'au pont que je traverse. (Au début, je voulais passé par Soubise, mais il n'y a pas de pont, et plus de bateau pour la traversée. Alors pas le choix, je roule par le pont et je reprend la direction de Soubise pour éviter la grande route.




Surprise, je passe par Brouage, la cité médiévale de Brouage: vraiment très joli.



J'arrive à Marennes, trop bien! Mais je voulais à tout prix passer le pont avant de m'arêter dans un café. Et merde, il y a encore 8 kms. Allez, je fais l'effort, et là je m'arrête du coup à Ronce les bains, où je suis actuellement.



Je voulais repartir mais je suis trop nase pour redémarrer. Et puis maintenant, je sais que je n'ai que de la piste (quasiment) jusqu'à Biarritz. J'ai fais le plus dur. Et puis il paraît qu'elle est super sympa cette piste, donc il ne faut pas la gâcher, je vais la prendre fraichement demain matin.

Il me reste une trentaine de borne avant de rejoindre Royan pour le bateau (tous les ¾ d'heure à partir de 8h00. Ce serait bien que je parte tôt demain matin. On verra...

Contournement de la baie de l'Aiguillon: 80kms

Départ de la Tranche, de la Grière à 10h00, euh, non, à 11h15. En fait, on a bien trainé ce matin là. On est quand même parti un peu tard. Tout commence par le quart d'heure vendéen (on perd 15 minutes), ensuite le café de Toto lorsqu'on a récupéré la charrette (on perd 10 minutes), le retard de Bonux (on perd 30 minutes): il avait un peu de mal à accrocher ses vélos sur sa voiture ;-), et ensuite, lors du regroupement à la grière, j'ai installé ma nouvelle gomme de frein (indispensable pour freiner la charrette (on perd 30 minutes, n'est pas Gilles?).

On part enfin vers l'Aiguillon, en compagnie de Gilles en roller des loisirs de la Vendéenne, de bonux et Aurélie en vélo. La cadence est donnée par Aurélie, qui mine de rien trace comme une pro. Bonux, Gilles et moi suivont derrière. La piste est bonne jusqu'à la faute, et le revêtement routier ensuite n'est pas mal non plus.

En arrivant à l'aiguillon, Gilles nous quitte pour faire demi tour, et nous, nous décidons de nous arrêter manger dans un restaurent au bord de la digue (cadre et repas magnifique)

Après manger, c'est l'heure de la séparation. Bonux et Aurélie repartent vers la Tranche, et moi je pars vers St michel en l'herm. Merci à vous 3 de m'avoir accompagné sur le parcours se matin là: sympa, et ça fait plaisir.

Je roule donc en direction de St Michel, puis Triaize, puis Puyravault: tout se passe bien, même si j'en su pas mal. A partir de là, je devais prendre l'axe Puyravault – Bourg chapon en passant par le pont du Brault. Je ne me suis jamais senti en pareil insécurité: les gens roulent comme des malades, et ne s'écartent pas tous beaucoup pour me dépasser. Autant vous dire que je ne faisait pas de grande foulée pour ne pas prendre trop de place: je restait entre le bas côté et la droite droite de la route. Vivement Bourg chappon que le calvaire se termine. Juste avant de prendre le pont, je vois une petite route qui longe la principale: je la prend, et surprise au bout de 500mètres, ça ne roule pas... Ca commence à me gonfler... Mais restons calme.

Je roule enfin sur une petite route en direction d'Esnande pour y faire une pause (30minutes, fallait bien ça) J'en profite pour recalculer les kms à faire, et je décide de m'arrêter à Dompierre sur mer.

Je demande mon chemin pour partir dans cette direction pour ne pas prendre la grande route... et paf, je tombe sur la grande route! Ca commence sérieusement à m'énerver. Je fais demi tour, et repars sur de la petite route, avant de retourner sur de la grande. Et puis merde, je reprend un bout de grande route... Pas trop tranquille, mais bon...

Arrivé à Dompierre ,j'ai appelé Aurélie pour qu'elle vienne me rejoindre. On est parti ensemble se reposer, et manger dans un Première Classe.

Aujourd'hui, grosse étape de 100 kms pour rejoindre Royan, et surtout pour ne pas louper le bateau.

dimanche 31 août 2008

Etape8: St Gilles croix de Vie– La Tranche sur Mer:

Départ 10h00 du camping, et le choix est fait, je passerai par la forêt et les dunes de Brétignolles. En fait le choix a été fait parce que j'avais envie de patiner au côté de mes voisins de camping, Bertrand et Sabrina, les randonneurs avec leur vélo original. Et du coup, j'ai bien fait. J'ai vraiment pris plaisir à patiner dans les forêts et les dunes. Je n'ai pas trop été gêné par le revêtement de terre, bien tassé.



Je patine donc en compagnie de mes 2 compères Jusqu'à Bretignolles. Et on avait décidé de se séparer là. Mais comme le feeling passait bien, on a finalement rouler jusquà leur point de chute de la journée: Bourgenay.



A la capitainerie de Bretignolle, je ne pouvais plus passer en roller, trop de sable. On décide de se retrouver un peu plus loin. Je patine dans le centre de Brem, et sur une montée, une voiture me double, se gare et la personne me prend en photo. Cette même personne me redouble et par la fenêtre me dit « c'est Ouest France, voulez vous vous arrêter en haut? » Bien sûr, je m'arrête et le journaliste, intrigué, me pose plusieurs question. Merci à Gilles FORNER.
Plus loin, je retrouve mes 2 amis au niveau du petit pont de la Gachère. Et on continu notre route, par la forêt, le maris, et la baie de la Paracou: magique!



Pause midi en compagnie de Ghislaine, et ses 2 loulous. Un repas encore super bien équilibré. Merci Ghis pour ce pique nique improvisé au bord de l'étang du Zoo des Sables d'Olonnes.



Je repars avec Bertrand et Sabrina, qui, eux, tranquille se tapent un resto sur le remblai des Sables. Ah bravo les randonneurs!!! On avance alors jusqu'à Bourgenay, où ils me proposent de m'y arrêter un instant. Je bois un petit remontant (un coca svp, et pas une bière, bande de mauvaise langue!!!). En tout cas, un grand merci à vous 2 pour le temps passé avec vous: c'était super sympathique; C'est sûr on se reverra à la Roche. Bon courage pour votre retour aujourd'hui en pays Yonnais.

Je continu ma route pour mon prochain objectif: le bar du Rocher, où j'avais promis à Thierry (un patron de bar là encore extraordinairement drôle et aimable, sociable, sympa, enfin tout ce que j'aime) d'y faire un détour. Avant d'y arriver, un grand coup de barre, la tête qui tourne. C'est la chaleur et l'effort! Je décide de suite de m'arrêter à l'église de Jard sur Mer; J'en profite pour faire le plein d'énergie. Et je repars, beaucoup mieux physiquement, mais décide d'y aller cool, pour économiser. Je patine alors aux alentour des 10kms:h. (doucement mais sûrement, le maître mot de la réussite). A mon arrivé, un accueil agréable (il se souvenait de moi ;-) J'ai même eu le droit à un petit monocle (un petit verre à l'oeil, un verre offert quoi!) Une petite photo, et c'est reparti, toujours aussi lentement: je suis mort. Pourtant je dois absolument rejoindre La tranche: ma copine et mes amis m'y attendent. Là, les kms sont long.





Enfin, le panneau de La Tranche est sous mes yeux. Je roule vers le centre ville pour aller chez Toto, notre ami tranchais. J'y prend une douche, m'étire et passe mes crèmes de repos, d'anti inflammatoire... Ensuite Pleins de copains sont venus me voir pour me soutenir, et me faire un coucou! Merci à vous les amis! Ca c'est des vrais amis.





Après vers 21h00, ma chérie arrive et on pars au resto. On est revenu pour dormir dans la maison de ses grands parents, à la Grière...



Demain, je patine avec un peu de monde de la Grière vers le pont du Brau.

samedi 30 août 2008

Etape très agréable avec le passage du Gois!

Départ un peu en retard par rapport à l'heure prévu. De la faute à mon voisin avec qui j'ai discuté (enfin je le voulais bien, vous connaissez ma timidité devant les gens ;-) Son fils vient d'avoir son CAPEPS (diplôme pour enseigner l'EPS au collège/lycée) Et bien bravo, car c'est pas simple.




Je me dépêche donc pour ne pas louper le passage du Gois, puisque la marée est basse à 10h00. Et surprise sur la route, des supporters! C'est Régine qui me fait des grands signe au loin, accompagné de sa soeur et de son fils Pierre Olivier (des gens fort sympathique du club de la Garnache). Une visite bien agréable qui redonne du Baume au Coeur. Merci à vous!




Arrivée au départ du Gois, je rentre dans un bar/restaurant Casa De Campo, non pas pour boire un coup, mais pour passé le bonjour de Jean Bourrasseau au patron, un ancien cycliste et ami de Jean. Donc, Jean c'est pour toi cette photo.




Et ta raison ,il est trop sympa, il ma même payé un verre. Alors n'hésitez plus, si vous avez soif ou faim aux alentour du Gois, allez chez la Casa De Campo, vous serez bien reçu!

Sur le Gois, impeccable, ça roule plutôt bien! Je prend alors le temps de rouler, tel un touriste. Il n'y a juste que 500 mètres environ de pavés pas très agréable, mais facileent franchissable. Ca glisse légèrement par endroit, il suffit d'y faire attention.




Après le Gois, le pont bien sûr! Un remake petite nature du pont de St Nazaire. Sensation quand même garantie à la descente du pont.

Pause déjeuné à Notre Dame de Riez où mes parents m'attendaient. Ils m'ont préparé le pique nique du midi. Au menu, c'était haricots verts et tomates du jardin en entré, omelette lardons/oseille du jardin avec du rôti de porc, fromage, compote et café. J'ai oublié la bière et le verre de rosé. Et bien après tout ça, il fallait repartir: une bonne sièste n'aurait pourtant pas été de refus. Pas le temps, je repars en compagnie de mes parents pour St Jean de mont. Mes parents m'ont en faite suivi en vélo, c'était sympa, ça faisait la balade de famille. Ah oui, je voulais dire aussi que j'étais bien entouré, papa devant et maman derrière ;-) En tout cas merci de votre compagnie, et merci aussi pour la salade de riz pour le soir!




Sur le chemin, je m'arrête aux mouettes dans un cyber centre pour gérer mon problème de GPS (impossible de transmettre les données sur le PC. Et même le mec de la boite n'a pas réussi. J'ai donc appelé le vendeur qui m'en prête un pour la deuxième semaine) Merci Bonux pour avoir été le chercher.

En repartant juste, je croise Nathalie en camping car avec Fred. Nathalie, la super chef de l'équipe de Sport Vacances de ce mois d'août. Merci pour l'eau fraîche et la compagnie.




Enfin, je me pose au camping de Givrand. Que vois je? Un fou, un yonnais comme moi, fervant de bonnes aventures un peu originale. Il a confectionné une remorque de vélo originale, pour transporter tout son matos. Pas mal! Il peu ainsi faire des balades itinérante avec sa copine. Demain, on commence ensemble puisque l'on va vers le même endroit.

A demain