mercredi 3 septembre 2008

Etape 12: Montalivet-Le Porge: une vrai galère sous la pluie

De la pluie, de la pluie, que de la pluie tout au long du parcours. A partir du camping municipal de Montalivet, la pluie était relativement fine, c'était donc largement patinable; Je dirais même plus, je trouvais ça agréable de patiner sous ce crachin. Je préférais ce temps là à la chaleur que j'ai connu sur les étapes vendéennes.

Je patine avec un bon rythme vers Hourtin, sur de la très bonne piste. Le seul inconvénient était la longueur à perte de vue des lignes droite, pas très motivant. Arrivé à Hourtin, je ne savais pas à quoi m'attendre comme revêtement: sur la carte ce n'était plus les belles pistes cyclables super larges. En fait, c'était très bien: je patinais sur une route forestière en direction de Carcans. La route était encore plus large, normal, pour la circulation des véhicules de service, et en plus vêtu d'un magnifique revêtement. Il pleut toujours...



A 7 kms de Carcans, catastrophe, le revêtement se dégrade. J'ai le droit à un bon massage de pied, pour une demi heure: quelle merde!

Arrivé à Carcans, la pluie s'intensifie un peu, mais cela reste jouable, je continu vers Maubuisson. J'attaque alors les montagnes russes. En roller normaux ça doit être extraordinaire, mais avec une charrette aux fesse, ça l'ai beaucoup moins. Ca monte, ça descend, et ça monte encore plus, et ça descend, puis ça monte énormément, et là, grosse averse. Mais quand je dis grosse averse, c'est grosse averse de chez grosse averse. Pas le choix, je m'arrête sous un arbre, en pleine forêt. Mais je me mouille encore, alors je décidee de me faire un abris de fortune. Je sors ma tente, et- je la déplie sur les branches afin que je puisse m'y réfugier. Ca marche, je peux m'abriter.



Je prend alors le temps de manger, en attendant que la pluie se calme. Une fois mangé, je bricole mon frein afin qu'il tienne sur mon roller (j'ai perdu l'autre en route, car je l'avais mal accroché.

La pluie se calme, je repars. Malheureusement, la piste glisse, j'ai du mal à pousser avec les jambes. Je perd donc de l'énergie pour rien. Je n'avance plus, et en plus ça monte... Je m'énerve. J'essaye de rester calme, mais je m'énerve. J'ai envie d'arrêter, de me dire tant pis, je ne pourrai pas terminer, et je n'irai pas à Biarritz. Non! Il faut tenir. C'est là que le mental joue! Et la partie psychologique est importante. Je me motive, enfin j'essaye tant bien que mal...



Noël m'appelle, et me rassure. Grand tonton et grande tata de Darna m'appellent aussi pour m'encourager: je repars, pas vite, mais je repars. A chaque montée, je bloque, je m'arrête pour souffler: Merde ça GLISSE, bordel de m...... je reste calme.

Les montagnes russes se termine enfin, et je rejoint la piste cyclable de Lacanau, un piste que je connaissait déjà puçsque j'ai patiner dessus le week end du 15 août avec Aurélie. Du coup, je suis remotivé, la piste est bonne et surtout plate: ça y est c'est reparti, je patine. Je croise même le camping où l'on avait passé notre petit week end: ça me remotive!



Quelques kms plus loin, Christophe de Mérignac m'appelle. Il me demande où je suis, et décide quand même de patiner un bout de chemin avec moi, sympa. En fait il a compris que je baissais les bras lorsqu'il m'a appelé à midi pour savoir où j'étais. Il a fait un détour pour me rebooster, vraiment sympa (un mec que je ne connais pourtant pas). On se rejoint un peu après Lacanau ville, et on patine ensemble vers Le Porge. Il me fait plaisir, il veut tracter la charrette (merci).



A Porge, on prend un café (merci d'ailleurs pour le café). Vu l'heure, et vu l'effort que j'ai fait depuis ce matin, je prend la décision de dormir ici.

Vraiment pas de bol, je ne trouve pas le camping pourtant indiqué. Je m'énerve encore, et fini par demandé à quelqu'un qui était dans son jardin. Il m'indique quelques campings puis fini par me proposer de m'y emmener, vu dans la galère où j'étais.
Avant ça, j'ai même le droit de boire un café: extra. Me voici dans sa voiture sur les routes des campings, pas simple, mais on fini par en trouver un bien sympathique. Il m'y dépose, et repars. Au fait, merci Eric (quel sympathie là encore, ça fait plaisir qu'il y a encore plein de monde si chalheureux et accueillant).



Je prend alors le temps, de m'installer et surtout d'y faire une lessive suivi d'un sèche linge (enfin du linge bien propre et bien sec.

Demain, départ à 7h30, en espérant prendre la navette du cap ferret de 11h.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Toujours bravo.A bientôt à Darnat,Grand-tonton et grand-tata

Romain a dit…

merci grand tonton et grande tata.