jeudi 4 septembre 2008

Etape 13: le moral et le plaisir retrouvé malgré la pluie du matin



Je commence donc sous la pluie, quel bordel! Mais bon j'arrive à patiner quand même, avec mine de rien un bon rythme. 5Kms plus tard, une patte d'oie, j'hésite, je m'arrête et regarde la carte, je vais tout droit. Arrivé à Arès, je demande mon chemin à une personne, et évidemment je me suis planté.
Ca fait suer, mais le plus important est que la pluie s'est calmée.
Il fallait que je tourne à droite à la patte d'oie. Ne voulant pas faire demi tour, je trace pour récupérer ma route, et je me retrouve finalement en plein centre d'Arès. Et surprise, je vois les 2 randonneurs en vélo de la veille. On discute un moment, et on prend quelques photos. Ils m'indiquent enfin la bonne direction.



Je suis reparti vers Claouey. Et à partir du moment où j'ai rejoint la forêt de Cap Ferret, ce n'était que du bonheur. Je me suis remotivé: le cadre était vraiment sympa et le revêtement: un vrai billard. Génial, j'ai le sourire.
Au loin, je vois une biche traverser la piste au milieu des bois, trop fort. Quoique je n'étais pas trop tranquille non plus.
Et puis au bout de 30kms, la délivrance, Cap Ferret. Je m'y arrête pour déjeuner, et je regarde l'heure de la navette qui est à 14h30. Le problème est qu'elle me dépose qu'à Arcachon. Il n'y avait que cette possibilité, alors que j'aurai préféré que le bateau me dépose aux Moulles. Tant pis, je ferai plus de routes.



A l'embarcadère d'Arcachon, j'ai le plaisir de discuter avec un goupe de personnes, dont une vendéenne: sympa. Je repars, et je ne sais pas ce que j'ai, mais j'ai la patate. Je roule bien.

Arrivé aux abords de la dune du Pyla, je me prépare à affronter les montées si terrible. Et finalement, même si j'en ai quand même bien suée, je trouve que je m'en suis pas trop mal sorti. Je suis en forme, c'est bon ça.



Après les dunes, la piste est là encore magnifique, elle passe par la forêt et va jusqu'à Biscarosse plage. Je commence à en avoir un peu marre. Je me fait une mini pause et je repars en direction de Biscarosse ville. Et là, sur 10kms, de vrai montagnes russes. Là j'en ai vraiment bavé, mais j'ai fourni mon dernier effort pour arrivé jusqu'à cette ville. Arrivé enfin, je fais mes courses, et je me trouve un camping.

Demain, debout 7h00, départ 8h30, et on verra où j'atterrirai.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Aller, l'horizon est bientôt là
Demain ça va le faire avec une météo sympa
Christophe

Jean a dit…

Bonsoir Romano,
Quel dommage cette pluie en fin de parcours, mais enfin le moral est au beau fixe, c'est à cela que l'on reconnaît les vrais sportifs ...
Biarritz est au bout de la ligne droite maintenant, c'est du tout bon, accroche toi, tu réalises là un périple vraiment hyper sympa, ce genre d'aventure moi j'aime bien.
Bravo, bravo et encore bravo, nous (moi et Agnès) ne serons pas à La Roche sur Yon dimanche pour te fêter car nous partons tout le week-end, les patins dans le coffre de la voiture évidemment, on ne sait jamais.
Bises de nous deux.
Jean et Agnès.

Unknown a dit…

Salut Romain
Je me suis rendu compte que mes premiers messages ....Avaient foiré !!
Franchement, t'es presque au bout. alors....Ce n'est pas maintenant qu'il faut "s'énerver" Jusqu'au bout ...faut Y'aller

Jany - Gérard
la bise

Ghis a dit…

Allez Romain, allez Romain, allezzzzz... Tu y es presque.
Ici c'est pluie. On espère que le soleil est avec toi en bas. Je viens de visionner les vidéos (les temps de chargements sont tout à fait corrects). C'est absolument génial, comme si on y était ! Les mouettes, l'odeur des pins et même le glissement des rollers ; cela sent le bonheur. Et bon zou, quelle vitesse ! Ton blog est complet.
Allez, plus que quelques coups de patins et de bâtons et la ligne d'arrivée se profile. Eh ! Tu te rappelles de la chanson ? ... Romain Caillaud est un vrai pro, Qui n'oublie pas d'êtr' pédago ! Sur ses roulettes, il est expert, C'est vraiment l'as du savoir-faire !
Comme Jeannot l'a dit : un vrai sportif ; chapeau bas !

Romain a dit…

Merci tonton. Eh t'as vu, je suis resté calme quand même.

Et merci à toi, Ghis. Merci pour ta compagnie et ta gentillesse. (attention à ne pas trop me mousser, je vais prendre la grosse tête ;-)